arrivé à Londres

Je venais tout juste d’arriver à Londres, j’avais pris le train depuis la France, et déjà je me retrouvais dans un cybercafé... ah franchement, que diraient mes parent... Mais bon il fallait absolument que je passe avertir tout les forums sur lesquels je participe que ma présence allait être réduite à cause de la rentrée prochaine...Il y avait aussi les jeux en ligne, ainsi que les jeux secondaires où j’allais devoir utiliser le mode « vacances ». Mode que je trouve inapproprié vu que je l’active que durant la période des cours... Il faisait beau et bon... Je trouvais dommage de m’enfermer ainsi dans ce petit édifice au lieu de chercher des coins aux alentours de la ville où l’on pouvait admirer un paysage sans précédent... Mais bon Internet passe avant tout... J’avais réservé un ordinateur pour deux heures. Je ne pense pas que renseigner tous les sites sur lesquels je participe me prendrait autant de temps, mais bon j’aimerai bien regarder si il n’y a pas de nouveaux épisodes de différents mangas qui seraient sortis, ça va bientôt faire une semaine que je ne me tiens pas à jour...
Ca allait vite, ils avaient un bon débit dans ce cybercafé... J’allait même pouvoir faire un donjon sur Rappelz si je ne rencontrait pas de contre temps...J’était installé face à la vitrine de l’édifice, lors de certains chargements ou quand je réfléchissait aux phrases que je pourrait mettre afin de ne pas être trop répétitif, je jetait un coup d’œil sur la ruelle, et c’est sur l’avant dernier forum, alors que j’allait conclure et passer sur mon MMORPG, que je la vit passer, entourée de ses trois amies habituelles. Laura. Mon cœur se serra et comme à chaque fois, je souri bêtement en la regardant passer, pendant les cinq secondes qu’elle mit pour traverser la vitrine, je ne vivais plus que pour elle, elle était mon soleil qui illuminait mon âme... Durant ces moments là, ma vie entière était un livre ouvert. Elle disparut enfin dans le reste de la rue. Et progressivement mon moral passait dans les négatifs... Je détestais me retrouver dans des états pareils : durant ces rare moments, j’étais vulnérable à la moindre chose, la moindre rencontre, je n’étais même plus maître de mes réflexions. Je ne faisais que l’admirer, la contempler et hurler de tout mon être que c’était elle qui me fallait. Que c’était grâce à elle que je pourrais déplacer des montagnes, construire un pont vers la Lune. N’importe qui passe à proximité de moi lors de moments comme celui-ci, aurait un control quasi-total sur moi, s’il se décidait à me faire chanter... c’est pour cette raison que me retrouver dans des situations pareilles me déplait. L’idée d’obéir à quelqu’un entièrement ne me va pas... Je préfère largement me retrouver sur un toit ou en haut d’une colline, à louer cette déesse à la Lune, ma seule confidente...
Après m’être rendu compte que je restait bêtement à moitié debout entrain de fixer stupidement la vitrine d’où avait disparut une partie de mon cœur, je me rassis, écrivit la fin de mon post, quitta internet et ouvrit le bloc note de l’ordinateur, puis je me mis à écrire au rythme de mon imagination, des poèmes ou d’autre textes sur lesquels j’exprime le désespoir qui m’emplis à chaque fois que je pense qu’il faut que je lui avoue que je ne pourrais pas vivre bien plus longtemps sans elle, et plus j’écris, plus je me dis que je devrai aller la voire, lui avouer, ou au moins faire connaissance, cela va bientôt faire deux ans que je la vois, que je l’épis, que je l’aime en secret , et deux ans que je me demande si elle connais mon nom. Mais comme toujours, je renonce des que je réfléchis sur la manière de l’aborder : je ne sais pas comment faire pour qu’elle accepte de me parler, de me confier des brides de sa vie, que je puisse la connaitre suivant sa voix et non les personnes à qui j’ai demandé de me renseigner. Quand j’y pense, j’ai honte, cette fille j’ai envie de passer les heures à la contempler la serrer contre mon corps et je n’ose même pas lui parler... Je parviens à finir ce poème un peu plus noir que les autres, je l’imprime et je le range avec ses semblables dans ma poche extérieur gauche da mon blouson, c’est ici que je mets tout les textes qui ont un rapport avec mon Soleil. Je regarde le vide quelques secondes afin de remettre en place le masque constitué au fil dans années, qui me fait passé pour quelqu’un d’épanouis et de bien dans ma peau, puis je regarde l’heure, il mer reste un peu de temps... Je décide de faire un tour sur Rappelz afin d’aider les nouveaux joueurs de mon serveur, en leurs procurant un peu d’argent du jeu et un animal les aidant à faire leurs quêtes et répondant à leurs questions. C’est ce que j’ai trouvé de mieux à faire plutôt que de me ruiner à essayer de faire des donjons seul.


Après avoir aidé une dizaine de nouveau joueurs, je décidai enfin de lever la tète mon ordinateur, mes yeux me piquaient... Je regardai ma montre, j’avais joué trois heure de plus que prévu... J’étais à peine arrivé que déjà, je me retrouvais à me ruiner dans les jeux vidéos... Je regardai dehors, il commençait déjà à faire nuit. Je passai vite voir le gérant, je m’excusai en quatrième vitesse, paya mes heures supplémentaires, il semblait pourtant ravis de voir arriver à Londres des personnes comme moi qui perdaient complètement la notion du temps des qu’ils étaient plongés dans un ordinateur... Je me précipitai dehors, il était trop tard pour passer voir l’école, je me contenterai de la visiter le premier jour de cours. Mon instinct me disait que je trouverai sans problème le club de jeux en réseau... Pour ce qui est des classes, je me débrouillerai, j’ai toujours agit ainsi pourquoi ça ne marcherai pas encore une fois demain ? Je pris donc un bus qui m’emmena dans la maison de Florent.
A peine étais-je arrivé sur le seuil qu’il me sauta dessus en me serrant comme pour faire craquer tous les os de mon corps...
-Argg... Moi aussi... je ... *gouh*...suis content de ... te voir... réussis-je à articuler dans un dernier souffle...
Il desserra son étreinte, comme d’habitude, il avait un immense sourire qui illuminait son visage. Il m’observa un moment puis il prit un air sérieux qui ne lui allait vraiment pas car on voyait toujours au fond de ses yeux brun cette pointe de bonheur qui perçait tous les secrets, tous les masques...
-Toi tu l’as revue ! S’exclamât-il
Je feignais de ne pas comprendre...
-Qui ça ?
-Elle. Me répondit-il en fronçant les sourcils.
Il savait très bien son nom et pourtant à chaque fois qu’il parle d’elle, il ne le cite pas, il se contente d’insister sur le « Elle » pour me faire comprendre de qui il s’agissait. C’est la seule personne de cette planète à connaitre son nom et la passion qui s’échappe de moi à chaque fois que je la vois ou que je pense à elle. C’était mon seul confiant humain à qui, rarement certes, mais le seul à qui je parlais de mes émotions envers Laura.
-Tu n’as aucune preuve ! Répondis-je en souriant et en me détournant de lui, feignant de retourner sur la route...
-oh que si que j’en ai !! me répondit-il en retrouvant son sourire, il savait très bien contrer ma phrase passe partout depuis le temps... il y a ta façon de regarder, insistant et vague à la fois, ton expression trop indéfinissable pour être vrai et il y a enfin ce sourire que tu ne peux t’empêcher d’afficher lorsque l’on te parle d’Elle...
Il avait un air triomphant, comme s’il venait de gagner un match contre un champion... Et il avait de quoi être heureux car il sait pertinemment qu’il arrive rarement que je laisse le dernier mot à quelqu’un dans une conversation... Excepté lorsqu’on me parle de Laura, je deviens exceptionnellement muet, de peur de révéler des choses qui ne devraient pas sortir du cours de mes pensées.
-Mouai je l’ai vue, elle est passée devant le cybercafé ou j’étais. Répondis-je vaincu.
-Et ? me demanda-t-il avec un sourire si immense qu’on pouvait voir toutes ses dents.
-Et c’est tout ! Tu t’imaginais quoi ?? Lui demandais-je en faisant un effort surhumain pour redevenir sérieux...
-Arf... à rien de bien important... Peu être une déclaration depuis le temps, un bonjour, un regard partagé pour changer... Me répondit-il avec un air narquois.
J’explosai d’un rire à m’en casser les cordes vocales...Florent m’avais eu encore une fois...Il savait à quel point il était difficile de me faire abandonner ma carapace, mais à chaque fois il réussissait...
-Une déclaration ?? Un bonjour ?? Mais pour qui tu me prends ? Demandais-je avec un sourire aussi éclatant que le sien. Mais si j’en étais capable, je serais avec elle depuis longtemps...
-Ca c’est certain ! Me répondit-il
Puis il me prit par l’épaule en me traina dans sa maison, je rencontrai ses parents, il me montra ma chambre, je dormais dans la sienne. Il me montra mon lit, c’était le sien. Je souris.
-Et je suppose que tu... Commençais-je
-Exactement je dors avec toi ! Me coupa-t-il toujours avec un sourire aussi grand.
-Et bah ça promet... lançais-je pour lancer la première étincelle, étincelle qui déclencha un feu énorme dans les yeux de Florent.
Il tendit le bras, pris un oreiller et me le lança en pleine figure, ce n’est que grâce à mes incroyables réflexes que je réussis à le stopper avant qu’il s’écrase sur mon visage.
-comme au bon vieux temps ? Me demanda-t-il.
-Comme au bon vieux temps. Répondis-je en posant l’oreiller.
On se jeta l’un sur l’autre, dans une lutte sans merci. Rituel que j’avais coutume de faire avec lui les rares fois que l’on se voyait. Cette année promettait d’être mouvementée... Je réussis à m’endormir dans un lit moelleux qu’après m’être fait maitriser par Florent quatre fois de suite.

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